Rémy Chantaclé: un béarnais à la baguette

Un Béarnais à la baguette… A l’image de Clément Allabert à la mêlée, le maître à jouer des Diables Rouges Luc Cassas a décidé lui aussi de ranger les crampons au soir de l’exploit en terre chaurienne et après une période de mûre réflexion. L’entraîneur Romain Pissinis est donc parti à la recherche du « 10 » idoine au jeu de mouvement prôné par le FCV. « On voulait un demi d’ouverture très joueur et capable de suppléer Eliot (Chalies) au but », explique le coach. Et les investigations ont mené les entraîneurs villefranchois aux confins du Béarn pour tenter de séduire Remy Chantaclé. Formé à la réputée école de rugby de l’USEP (entente Ger-Séron-Bédeille), Rémy va ensuite passer ses années Crabos et Reichel à la Section Paloise avant de revenir dans son club formateur pour jouer avec les Espoirs. Viendra alors le temps de passer un palier en tentant l’aventure en Fédérale 1 à Oloron. « J’y ai vécu deux saisons exceptionnelles. On perd seulement en demi-finale contre la grosse armada de Trélissac en ayant sorti en quart de finale le favori blagnacais. On avait un super groupe… » se rappelle Rémy. De quoi attirer la convoitise de l’Avenir Castanéen qui recrute dans la foulée le 10 béarnais. « Malheureusement au bout de six mois et juste avant le confinement de mars dernier je me fracture la jambe sur le dernier match face à Hyères-Carqueiranne » peste Rémy. Mais quand le demi d’ouverture fan de Dan Carter, a appris que son copain Thomas Verdier avait signé au FCV, « ce fut le déclic. J’ai très envie de reformer le duo avec Thomas comme à Castanet. En plus le discours des entraîneurs sur leur projet de jeu et les attentes envers moi m’ont beaucoup plu. On va tenter de retrouver goût au rugby et essayer de faire monter ce club familial en Fédérale 1. Et le fait de me remettre au but me redonne de la motivation », confie Remy. L’ambiance au parc municipal des sports le dimanche a aussi été un élément prépondérant dans le choix de Remy : « J’ai compris qu’il y avait un fort engouement des supporters ici. C’est génial car depuis mon passage à Oloron ça me manque. Je me souviens encore de cette finale Cadets où avec l’USEP on avait battu Hasparren devant 2.500 spectateurs à Mauléon. C’est pour ces moments-là qu’on joue au rugby ! »
THOMAS VERDIER A LA MELEE: EXPERIENCE ET FOLIE

Du lourd à la mêlée L’entraîneur des lignes arrières Romain Pissinis avait prévenu : « trouver un remplaçant à Clément Allabert à la mêlée ne sera pas tâche aisée. Surtout quand on connaît les qualités de Clément et son influence dans le jeu… » Pourtant Pissinis semble avoir trouvé l’oiseau rare en la personne de Thomas Verdier, 29 ans, jeune papa et petit-fils de l’ancien international Guy Darbas (ouvreur du Stade Toulousain). Après une saison blanche à St-Sulpice, ce toulousain pure souche a choisi de rejoindre son copain d’enfance Renaud Puertas sous la bannière FéCéViste. « La venue d’un pote à l’ouverture, les joueurs déjà présents dans le groupe et le discours des coaches sur le projet de jeu ont terminé de me convaincre », précise Thomas. Lui qui a quasiment tout connu dans sa carrière rugbystique que ce soit au Stade Toulousain (Champion de France Cadets), à l’USAP, à Auch (champion de France Espoir et la Pro D2) ou à Castanet débarque au FCV avec une envie débordante. « La seule chose que je sais de Villefranche c’est que c’est compliqué d’aller y gagner. L’équipe a la réputation d’être très joueuse. Et puis le fait que tout un village pousse derrière un club cela va me rappeler mes belles années auscitaines », poursuit Thomas. Mais quand on parle d’ambition à Thomas, la réponse ne tarde pas : « Vous savez j’ai déjà connu une aventure de fou à Auch avec les Espoirs quand on devient champion de France face à Colomiers. Cette ambiance j’ai vraiment envie de la retrouver ici. On m’a parlé de moments magiques lors des phases finales. Alors l’objectif sera simple : permettre à ce club et à ce village de monter en Fédérale 1 » Fan de Michalak, joueur qui aime porter le ballon et « quand ça cogne », Thomas ne laisse pas de place au doute. Le voilà fin prêt à assumer la succession de Clément Allabert. Il nous tarde déjà de voir ça !
LA POUTRE THOMAS MIGNONAT DE RETOUR AU BERCAIL

Thomas Mignonat de retour au bercail Depuis la fin d’année dernière Thomas Mignonat fait le bonheur de Blagnac en Nationale. Un accord conclu entre le club banlieusard toulousain et le FCV par un prêt de 6 mois. En juillet prochain, le chêne du Lauragais reviendra donc du côté de parc municipal des sports pour préparer la prochaine saison. « Ça a toujours été très clair dans ma tête de revenir au FCV. Il n’a jamais été question d’aller ailleurs. Mon club de cœur c’est ici » confie le seconde ligne. Même si rien n’a été simple lors de son prêt à Blagnac (entre des papiers qui ont tardé à arriver de la Fédé et ces deux pépins physiques au mollet), Thomas espère bien retrouver la joie des victoires avec le FCV : « Nous avons un groupe qui vit bien. Il y a vraiment de quoi faire quelque chose d’intéressant mais ne brûlons pas les étapes. Commençons par jouer match après match avec la seule ambition d’aller le plus loin possible ! »
Le capitaine Mignonat renfile le maillot

Cap’tain Mignonat rempile C’est officiel, Mathieu Mignonat va entamer sa 15ème saison Seniors consécutive sous le maillot des Diables Rouges. Une satisfaction pour le duo d’entraîneur Falco-Pissinis mais surtout une évidence pour Mathieu. « On reste quand même sur un goût d’inachevé après notre dernier succès à Castelnaudary et sportivement la saison qui arrive s’annonce très intéressante pour le club » confie le troisième ligne. Mais ce qui a, sans nul doute, fait la différence dans sa décision de ne pas ranger les crampons c’est « l’ambiance de ce groupe et son formidable état d’esprit. Ce sont des valeurs dans lesquelles je me retrouve et nous allons tout faire pour gagner un maximum de matches la saison prochaine… et puis j’espère bien qu’à un moment j’aurai la joie de pouvoir jouer avec mes deux frères (ndlr : Thomas et Antoine) », lance un Mathieu Mignonat toujours aussi motivé et déterminé. Ça promet…
Les entraîneurs de la BBORDEL rempilent

Les entraîneurs Ludovic Saffon et Cédric Sicard rempilent Les entraîneurs champions de France Fédérale 2B ont décidé de remettre le couvert une nouvelle saison pour l’équipe de la BBordel. Une bonne nouvelle pour nos supporters à la recherche de sensations fortes…
Les Coaches de l’Equipe Fanion prolongent

Sébastien Falco et Romain Pissinis prolongent l’aventure Le duo d’entraîneur en place la saison passée a décidé de remettre le couvert cette saison. Leur objectif? Mener à terme leur projet de jeu avec le FCV, leur club de coeur. Retrouvez sur les réseaux sociaux du club (Facebook FCV OFFICIEL) l’interview vérité.
Meilleurs Voeux 2021

Meilleurs Voeux… Joueurs, entraîneurs, éducateurs, parents, dirigeants, bénévoles, partenaires, supporters, l’ensemble du bureau du FCV se joint à moi pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2021 sans oublier la santé pour vous et vos proches! Que 2021 soit simplement meilleure que 2020 ! Que cette nouvelle année nous amène joie, bonheur et victoires… et que les couleurs de notre club continuent à rayonner aux quatre coins de France! Votre président Nicolas Fauré
La Formation dans l’ADN

La section rugby du Lycée bat son plein… Comment fait donc ce petit village d’irréductibles « Diables Rouges » pour continuer à tordre le coup à toutes ces villes de plus grande envergure depuis des années en Fédérale 2 ? « L’état d’esprit y est certainement pour quelque chose, mais la formation est inscrite dans notre ADN, répond fièrement le président Nicolas Fauré. On fait partie des écoles de rugby les plus reconnues du département et de la Région. Et chaque année, deux à trois jeunes du village arrivent à gagner leur place en équipe première. » Voilà donc la clé de la réussite. Pourtant il manquait un maillon essentiel à cette grande famille « rouge et blanche » : le lien avec le milieu scolaire ! Et c’est chose faîte depuis 3 ans maintenant… Dès l’ouverture des portes du nouveau lycée Léon Blum, l’idée a germé entre Nicolas Fauré, le proviseur du lycée Eric Charnay et le professeur d’EPS Stéphane Gauthier de créer une section rugby. « Mais rien ne fut facile et sans l’aide précieuse de Jean-Claude Baqué dans ce projet je ne suis pas sûr que nous y serions arrivés », constate Nicolas Fauré. Désormais, tous les lundis et jeudis entre midi et deux, une trentaine de lycéens profitent de leur pause déjeuner pour rajouter trois heures de rugby par semaine à leur emploi du temps. Encadrés par Stéphane Gauthier, ces passionnés et joueurs de rugby garçons et filles se perfectionnent sous les conseils avisés de l’emblématique talonneur Julien Sidobre, référent rugby du FCV, quelque fois secondé par un autre ancien de la maison rouge Marc Grosbois. « Le but est avant tout de les faire progresser, de s’occuper de leur formation, dans le sens noble du terme, et de leur technique individuelle. On s’attache à travailler avec eux ce qu’ils n’ont pas beaucoup le temps de bosser lors de leurs entraînements en club. La section rugby est donc le parfait complément pour eux », explique Julien Sidobre, toujours autant passionné par ce projet de formation. D’ailleurs l’alchimie a tout de suite pris entre Julien le besogneux et Stéphane Gauthier le passionné (il a joué au rugby en région parisienne puis à Mende). Parti d’une page blanche, les deux hommes se sont attachés à « coller parfaitement à ce projet pédagogique qui mixe garçons et filles mais aussi enseignement du général et du professionnel », rappelle Stéphane. Et les premiers résultats ne se sont pas fait attendre. L’an dernier les Villefranchois se sont seulement inclinés en finale académique face à l’ogre de Castres le lycée Borde-Basse. « Nous nous étions même qualifiés pour le championnat inter-académique dans une poule 5 étoiles avec Castres, Narbonne et Montpellier », lance fièrement le prof d’EPS. Hélas le COVID-19 a tout stoppé. Mais ce n’est que partie remise… Il faut dire que Julien et Stéphane ne manquent pas d’ambition pour cette section rugby qui ne demande qu’à grandir. « On aimerait vraiment pouvoir inscrire une équipe féminine à VII mais avec 7 filles on est encore un peu juste. On vient également de faire la demande à la Région pour avoir une salle avec du matériel de musculation. Et enfin, on essaye de trouver une solution pour notre problématique d’horaires. Sans éclairage sur le terrain de rugby nous sommes contraints à poursuivre entre midi et deux au lieu de décaler nos séances en fin de journée. Ce serait pourtant l’idéal pour nos jeunes… », lance Stéphane. Et allons même plus loin…. Quitte à mettre un éclairage sur ce terrain, pourquoi pas le transformer en synthétique afin de désengorger la semaine les rotations de toutes les équipes du FCV sur le parc municipal des sports ? Le débat a le mérite d’être lancé… Pour les jeunes intéressés pour rejoindre la section rugby du Lycée Léon Blum vous pouvez contacter le club au mail suivant : contact@fcvrugby.fr
AG du club ce mardi 29 décembre (18h30)

L’assemblée générale du FCV se tiendra ce mardi 29 décembre à 18h30 au chapiteau du parc municipal des sports. A l’ordre du jour: Bilan Sportif Bilan Financier Renouvellement du bureau
Clément Allabert met un terme à sa carrière

Quand Mozart range ses partitions… Il n’y a jamais de moment idéal pour mettre un terme à la passion de toute une vie. Pourtant Clément Allabert a décidément le don pour les symphonies parfaitement jouées jusqu’à la note finale. Rembobinons le fil… Dimanche 25 octobre, jour de derby à Castelnaudary, dernière rencontre avant l’interruption de la compétition pour cause de Covid-19, Clément livre une partition aboutie de vingt minutes avec en point d’orgue ce par-dessus offrant à Jouary le premier essai de la rencontre, jusqu’à ce que son épaule droite dise définitivement Stop ! Clément prendra le temps de savourer ce succès historique en terre chaurienne mais sa tête est déjà ailleurs. Il connaît parfaitement cette douleur qui le lance. « J’ai connu ma première blessure à l’épaule droite en 2018 avec une luxation, puis une deuxième qui a entraîné une opération en novembre de cette même année. Je savais à quoi m’attendre quand elle a relâché à Castel », raconte Clément. Et l’avis du spécialiste ne se fait pas attendre. Avec une épaule si faible, les sports de contact lui sont interdits sous peine de déclencher une arthrose précoce et tout ce qui va avec… Le natif de Lavelanet accueille la sentence avec froideur et toute la déception d’un gamin qui a mis son premier maillot de rugby à l’âge de six ans sur l’herbe de Paul Bergère. « C’est la fin d’une passion et d’un sport que tu fais depuis tout petit. Faut arriver à encaisser la nouvelle. Et puis il faut relativiser. La santé prendra toujours le dessus sur le sport, surtout au niveau amateur ! J’ai alors prévenu Romain (ndlr : co-entraîneur) et le président Nico que je devais stopper immédiatement ma carrière », explique un Clément nostalgique. N’ayant très certainement pas la force d’affronter tout le groupe Senior pour leur annoncer la mauvaise nouvelle, Clément a préféré, tout en pudeur et simplicité, envoyer un mail aux dirigeants et bénévoles du club. « Je suis redevable envers ces personnes pour toutes les bonnes années que j’ai passées ici (ndlr : il entamait sa cinquième saison sous le maillot des Diables Rouges). Je voulais les remercier pour tout le travail qu’ils font tout au long de la saison dans l’ombre. C’est grâce à eux et au nombreux et chaleureux public qu’on prend du plaisir sur le terrain ! ». Il faut dire que l’histoire d’amour entre Clément et Villefranche ne s’arrête pas au simple rectangle vert puisque Clément est investi également dans la vie économique locale. En effet, en même temps que le président Nico Fauré terminait de le convaincre de rejoindre la squadra « rouge et blanche » (après une première approche de Julien Sidobre l’année précédente), Clément reprenait le cabinet d’assurance Allianz, place Gambetta, en 2016. « Cette opportunité professionnelle m’a fait découvrir un club très famille et tellement atypique. Une ville qui sent le rugby comme nulle part ailleurs.» Et quand on évoque la suite avec Clément, il avoue « ne pas y avoir trop réfléchi encore. Heureusement que je peux continuer mes deux autres sports que sont le VTT et la montagne. Mais ce qui est sûr c’est que je vais rester proche du club. Si le FCV a besoin d’un coup de main ce sera avec grand plaisir ! Je serais là à tous les matches pour encourager mes potes car il y a vraiment un groupe intéressant… Je leur souhaite une belle réussite sportive en sachant garder cette ambiance au Top qui fait notre force. » Le maillot floqué du 9 cherche donc un nouveau propriétaire « mais je ne me fais pas de soucis avec Yven (ndlr : Barrau) qui tient parfaitement son poste et Coco (ndlr : Fauré) qui émerge cette saison et qui pourrait franchir un cap avec un peu plus de sérieux… Le FCV a encore de la ressource. Comme toujours ! » conclut l’ariégeois. Clément, la virtuosité de ta passe, ton sens du jeu, ton affection pour les petits côtés, ta gentillesse, ta disponibilité, ton authenticité… tout cela va manquer à ce FCV que tu as tant aidé à faire grandir ces dernières années ! Digest… Né le 3 novembre 1993 à Lavelanet Poste : Demi de mêlée Clubs successifs : Stade Lavelanetien, Stade Toulousain, UA Saverdun, US Carcassonne, UA Saverdun, FCV. REACTIONS : Nicolas Fauré (Président) : « Je suis vraiment désolé de sa blessure et de son arrêt du rugby. En plus d’être un très bon joueur, Clément est un garçon très attachant, humain et qui s’est parfaitement adapté au village. Il va nous manquer même si nous avons les ressources en interne pour pallier ce coup dur. » Romain Pissinis (co-entraîneur) : « Le collectif perd quelqu’un d’important, un vrai élément moteur. Je suis vraiment attristé de l’arrêt brutal de sa carrière. 27 ans, c’est beaucoup trop tôt pour arrêter sa passion. Surtout quand ce n’est pas toi qui en prends la décision ! Mais il y a plus important que le rugby dans la vie… En tout cas, il fera toujours partie du groupe et je sais qu’il fera tout pour aider le club dans d’autres missions. »